Le HBCCPS renverse Charmes sur Rhône et s’offre une victoire au panache !

Mardi 17 juin, 20h45. Les gradins étaient pleins, les 3 supporters au taquet, et l’ambiance électrique. Le HBCCPS recevait le club de Charmes-sur-Rhône pour un duel attendu… et franchement corsé. Car autant le dire tout de suite : le ASCSG n’était pas venu faire du tourisme. L’équipe ardéchoise débarquait en mode “opération vengeance”, remontée comme un chrono suisse, bien décidée à faire oublier le match aller.

Et ils avaient sorti l’artillerie lourde : une base arrière solide comme un vieux chêne, et surtout un nouveau pivot dont on taira le nom par pure charité. Toujours est-il que ce gaillard a mis la défense crestoise au supplice pendant de longues minutes, en semant la zizanie dans la zone.

Pourtant, malgré l’intensité, c’est bien Crest qui mène la danse en première mi-temps. L’équipe prend le large avant la pause avec une avance de +4. À ce moment-là, tout allait bien.

Puis, le trou noir.

Début de deuxième période : neuf actions, zéro but, des balles perdues à la pelle… et la confiance qui fout le camp comme un ballon mal gonflé. En face, Charmes jubile, égalise, puis passe devant. La salle se crispe, les visages se ferment, les supporters regardent leurs chaussures. C’est 53ème minute et tout semble plié.

Et c’est là que MichMich la Muraille entre dans la légende du HBCCPS.

Une parade. Puis deux. Puis trois. Les filets ne tremblent plus côté crestois, et le banc s’enflamme. On ne parlera pas de miracle, mais presque. Portés par leur gardien héroïque, les locaux retrouvent leur hargne et lancent une remontada d’école. Défense de fer, passes propres, tirs précis.

Et pour conclure en beauté ? Une Chouchounade d’anthologie, qui scelle la victoire 29 à 26 et restera dans les annales (si on assume le double sens 😏).

Le coup de sifflet final amorce une troisième mi-temps tout aussi prestigieuse : un menu Merguez-Frites-Chouffe. Autant dire qu’on y reviendra.

🎉 Score final : HBCCPS 29 – 26 ASCSG Charmes-sur-Rhône.

Merci à tous les joueurs, supporters, arbitres, et à Yani avec son bras gauche légendaire pour appuyer sur les touches de la table de marque.

Prochain match : même détermination, et peut-être… un peu moins de sueurs froides ?